Maurice est un des pays les plus surpeuplés avec une très forte densité de presque 600 habitants au km2, et est composée de gens de plusieurs ethnies, religions et cultures. Dans certains cas il serait tentant de parler d‘une culture mauricienne, en fait cette culture est toujours en évolution et est plutôt une composition des différentes cultures ancestrales. Aujourd’hui des hommes d’affaires d’origine chinoise, indienne ou européenne travaillent ensemble ou sont partenaires, mais quand arrivent les vacances, l’un va à Singapour pour du shopping, le second à Bombay pour une bouffée de culture et le dernier a Courchevel pour fuir la chaleur tropicale.
Le
Mauricien lui-même fait preuve de plus d’ouverture que les institutions administratives et religieuses. Malheureusement, les principaux partis politiques, souffrant d’un manque drastique d’imagination, utilisent trop souvent la recette miracle du communalisme afin de parvenir à leurs fins et sont en grande partie responsables de la maintenance de ce réflexe communal. Cette situation est encore plus complexe quand il s’agit des mauriciens d’origine indienne sujets à un modèle social basé sur les castes.
Ce modèle requiert par exemple, que le Premier ministre mauricien soit non seulement d’origine indienne mais aussi Hindou et d’une caste particulièTVre. Les Mauriciens gardent néanmoins espoir que ceci changera pour le mieux avec le temps.
Ainsi chaque célébration religieuse ou chaque élection est l’occasion de raviver le problème, bien qu’en temps normal, dépendant du moment, des circonstances et du contexte, il existe une sorte d’harmonie entre les différentes couches de la population et un respect mutuel de chacun.
La population de Maurice peut etre divisée en plusieurs groupes mais il est difficile d'avoir une analyse détaillée de cette mosaique car les chiffres publiés confondent souvent les "Créoles" d'origines afro-malgaches et les métisses en l'unique catégorie de "population générale".
Les chiffres divulgués sont les suivants:
- Mauriciens d’origine Indienne (68%),
- Créole (27%),
- Chinoise (3%)
- Française (2%).
Il y a eu, en 2012 une avancée symbolique considérable sur ce sujet épineux, a savoir que dorénavant il ne sera plus obligatoire pour les candidats aux législatives de déclarer leur appartenance ethnique.